Une « démarche capitaliste », c'est en ces termes que l'avocat de la société PIP (Poly implant Prothèse) a justifié l'utilisation par cette entreprise d'un gel défectueux dans la composition des implants mammaires. Maître Haddad a cyniquement déclaré : « Le problème est un problème de prix de revient et de coût, donc de bénéfice. »
Et qu'importe à cette entreprise et à son dirigeant, Jean-Claude Mas, que des centaines de milliers de femmes de par le monde aient reçu ces prothèses défectueuses, puisqu'avec cette tricherie les bénéfices étaient bien là. Combien d'actionnaires se sont enrichis sur les risques de santé imposés aux femmes ? On ne le saura pas puisque, depuis la liquidation de cette société en 2010, qui était le numéro trois mondial du secteur, c'est comme s'il n'y avait plus de responsable.
Aujourd'hui, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, semble prendre conscience des risques encourus par les femmes, en recommandant « à titre préventif et sans caractère d'urgence » que le retrait des prothèses mammaires PIP soit proposé aux femmes concernées.
Les frais liés à l'explantation de prothèses, incluant l'hospitalisation, seront pris en...
Lire la suite