Au doux pays de l’autarcie
Par Olivier Cabanel(son site)
mardi 6 août 2013
La croissance étant aux abonnés absents, le travail se raréfiant, le partage revient au devant de la scène… l’occasion peut-être d’évoquer l’autarcie, vision d’un autre monde, plus solidaire, plus doux, moins gaspilleur.
Le mot est donc lâché : l’autarcie.
Par ces temps de crise financière, sociale, et politique, ils sont de plus en plus nombreux ceux qui, tournant le dos à la société que l’on nous propose, ont mis l’autarcie dans leur ligne de mire, sans attendre les « lendemains qui chantent » promis par des générations de politiciens, dont les promesses ne cessent d’être des paroles en l’air, et laissé l’action remplacer l’indignation. lien
Dans une logique de « décroissance », d’autosuffisance, l’autarcie se conjugue sur tous les aspects de la vie sociale : énergie, économie, santé, loisirs, création…
Sur la question économie, il y a le SEL, service d’échange local, qui permet à un citoyen d’échanger un service, une marchandise, contre un autre service, ou une autre marchandise.
C’est aussi une autre approche du monde du travail, sans être pour autant du travail au noir, une autre approche du troc, même si dans le cadre du sel, on n’est pas tenu de rendre à celui dont on reçoit. lien
La définition d’usage est qu’il s’agit d’un « système d’échange alternatif au sein d’un...
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