Les salariés d'ArcelorMittal manifestent à Florange, le 23 septembre 2011.
© AFP - Jean-Christophe Verhaegen
Confrontés au risque d'un arrêt définitif de leurs hauts-fourneaux, les syndicats d'ArcelorMittal à Florange ont décidé, vendredi 17 février, d'occuper les bureaux de la direction à partir de lundi et ils menacent le gouvernement "d'un cauchemar".
Ils se disent prêts au bras de fer et ont décidé de durcir le ton.
Après une assemblée générale à laquelle participait près de 800 salariés du groupe sidérurgique jeudi soir, les syndicats ont validé, vendredi 17 février, la décision de "mettre au chômage technique la direction" de l'usine en allant occuper ses bureaux à partir de lundi 8 heures et ce "jusqu'à nouvel ordre".
Mais ce n'est pas tout. Ils ont également promis de devenir "le cauchemar du gouvernement" si celui-ci ne fait pas plier le n°1 mondial de l'acier.
Ces menaces font suite à l'annonce de la direction, mardi, de ne pas remettre en route la filière liquide à Florange, synonyme, selon...
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