France
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Le président est cerné par les juges qui remontent peu à peu le fil des «affaires». Les confidences de trois hommes menacent une présidence qui ne tient plus qu’à un fil: la réélection et donc l’immunité de Nicolas Sarkozy.
Les enquêtes se multiplient autour des fonds cachés du clan du président français Nicolas Sarkozy.
Image: Keystone
«Le temps du secret bancaire est révolu.» Avril 2009, Nicolas Sarkozy, tout juste élu, pointait un doigt accusateur sur la Suisse. Deux ans plus tôt, presque jour pour jour, le photographe François-Marie Banier notait dans son journal intime les propos tenus devant lui par Liliane Bettencourt: «De Maistre m’a dit que Sarkozy avait encore demandé de l’argent. J’ai dit oui.» L’argent que le candidat à la présidence demandait avec insistance provenait d’un compte non déclaré en Suisse.
A posteriori, les assauts lancés par la France contre le secret bancaire suisse passent pour un incroyable autogoal. Cet aveuglement n’était pas l’unique fait du chef de l’Etat. En 2009, Eric Woerth, alors ministre du Budget, avait brandi la liste des clients volée à HSBC. Des éléments suggèrent aujourd’hui que...
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