Invité du blog : Max Despin – Lettre ouverte…
Boujour à toutes et à tous ,
Un ami m'a envoyé ceci depuis quelque temps , je n'avais pas encore eu le temps de le lire , c'est fait maintenant , j'ai trouvé ça si bien que je ne peux m'empêcher de vous le proposer pour que vous puissez le lire à votre tour , si le coeur vous en dit , bien sûr.
La République naît dans le bordel, mais elle naît. Couder, 1848 : Le Serment du Jeu de Paume
Ce texte est apparu tout d’abord sur Mediapart, où les abonnés peuvent s’amuser à le recommander pour le propulser dans le haut du classement.
Je ne suis membre d’aucun parti, d’aucune association, je ne suis que citoyen. Mais si je m’adresse à la Jeunesse, c’est de plein droit : je la connais, je la côtoie, j’en fais partie et je l’admire. C’est en son nom que je voudrais parler. C’est avec elle et pour elle que je veux discuter du futur que nous partagerons. Je le fais en tant que jeune citoyen français, mais je voudrais pouvoir m’exprimer, au-delà de toute barrière d’âge et de toute frontière, en citoyen du monde.
Nous sommes le moteur des révolutions
Je sais notre inexpérience et notre malléabilité, je sais notre capacité à nous égarer, à renouveler les erreurs du passé. Je sais à quel point nous sommes influençables ; d’autant plus que nous sommes précaires, d’autant plus que nous sommes fragiles. Mais notre énergie, notre grande force résident précisément dans nos faiblesses : sans expérience, nous sommes plus aptes à nous libérer des préjugés ; sans certitude, nous sommes capables d’innovation ; instables, nous avons cet avantage décisif de pouvoir nous mettre en mouvement sans prévenir et de tout emporter avec nous dans un formidable élan vers l’avenir.
C’est à nous de réaliser aujourd’hui les changements que nous espérons, car nous sommes le moteur des innovations et des révolutions. C’est à nous de marcher vers le lendemain, dans l’incertitude du devenir, mais avec espoir et détermination. J’aimerais pouvoir parler en notre nom à tous, mais ce serait une tâche impossible : nous sommes une masse inouïe d’individualités, multiple, foisonnante. Pourvu que nombre d’entre nous se reconnaissent dans mes propos, y réagissent, et m’enrichissent en retour de...
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