Après que me soit venue l’idée que les riches ne pouvaient peut-être tout simplement pas payer, j’ai commencé à me pencher sur une question simple qui découle de la constatation suivante : si les riches ne sont pas en mesure de payer pour la crise et que les pauvres non plus, qui le peut, et surtout OU DONC EST PASSE L’ARGENT ?
Cela fait donc quelques jours que je bataille pour y voir plus clair, mais le système est plus que complexe. Pourtant, des dizaines de milliards, ça ne devrait pas passer inaperçu : tous les jours des montants fabuleux sont cités partout dans les médias, il doit donc bien y avoir quelqu’un qui les récupère à la fin, non ?
Bon. Je n’ai sans doute pas encore tout saisi, mais voilà quelles sont les conclusions provisoires que j’ai tiré de mes « recherches » :
-Les Etats ont tellement emprunté pour financer leurs dettes qu’ils sont aujourd’hui au bord de la faillite.
-Les banques commerciales sont au bord de la faillite elles-aussi, car elles ont tant prêté qu’elles sont à peu près sûres aujourd’hui de ne pas pouvoir être remboursées intégralement.
-Les particuliers (pauvres) sont les premières victimes de la crise et pour la plupart leur épargne est leur seule ressource ; et au regard des milliards recherchés, elle n’expliquera pas tout. On ne peut pas compter sur eux.
-Les particuliers (riches) possèdent bien des millions ou même pour certains des milliards, mais même s’ils le voulaient ils ne pourraient pas récupérer tout leur argent. ils sont à oublier aussi.
-Les entreprises (et même les grandes) utilisent pour la plupart l’argent prêté par les banques en investissements, et ne possèdent sur leur compte que la trésorerie nécessaire pour survivre, le reste étant mis à l’abri sur des comptes inaccessibles à l’impôt, ou partagé entre les actionnaires privés. Elles ne paieront pas non plus.
Mais si personne ne possède donc « concrètement » tout cet argent, me disais-je naïvement, peut-être est-ce la BCE, qui en tant que dernier recours sert de régulateur à tout ce...
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suite et pourquoi pas à méditer.
Mais c'est vrai çà... où passe tout l'argent