Le déshonneur de notre service public de l'audiovisuel.
Après avoir envahi les antennes à longueur de journée, le sport Olympique ne trouve plus de place sur le service public quand il est pratiqué par des corps cabossés. Dans la même logique qui veut que le public des premiers rangs de la moindre émission de divertissement soit choisi en fonction de critères esthétiques non avoués, nos écrans ne pourraient admettre un défilé de fauteuils et de prothèses pour la supposée sauvegarde du moral des troupes regardantes.
Voilà la plus vilaine insulte qui soit à ces sportifs plus méritants encore que les valides, plus anonymes aussi, plus humbles tout autant. Ils n'auront pas accès au direct lors des épreuves des jeux paralympiques. Le service public français après une quinzaine merveilleuse où nous pûmes apprécier l'immense médiocrité des journalistes vedettes et ratiocineurs, tombe plus bas encore en tournant le dos à la jeunesse handicapée et néanmoins sportive !
Je devine le désarroi de ces athlètes qui voyaient dans cette occasion la possibilité de faire une grande opération de promotion et communication en faveur du sport ouvert à TOUS. Mais les règles incontournables de la rentabilité ont eu raison, une fois encore, des principes moraux. Il ne faut pas désespérer le téléspectateur moyen qui court après la richesse, la beauté, la santé, le bonheur. La télévision doit rester cette merveilleuse piste aux étoiles filantes …
Je devine l'abattement des responsables de nos fédérations handisports, des entraîneurs et des adhérents de tous les clubs. Ils vont une fois encore rester dans l'ombre, oubliés d'un grand public qui...
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