TRICHERIES ALIMENTAIRES rafraîchir les mémoires : LE BEURRE
par noodles jeudi 21 février 2013
Des fraudes scandaleuses ont émaillé l'histoire de l'alimentation. Les pénuries des guerres avaient habitué les peuples à consommer des "ersatz" comme le pain à la sciure des années 40.
Puis la science a substitué les matières grasses végétales aux animales pour protéger notre santé, si bien que les producteurs normands avaient trouvé ce slogan en défense : "Beurre ou ordinaire ? " Le prix du beurre a toujours été une référence. Qui veut gagner des millions avec le faux beurre ? La Commission Européenne avec ses "interventions" sur le marché a, elle-même, quelquefois suscité la fraude.
LA FRAUDE ET L’ARGENT DU BEURRE « POURVOU QUé SA DOURRE »
Au 19e siècle, en 1851 une loi anti-fraude sur les denrées frelatées est votée. C’était déjà un souci. Achetez local nous dit-on ? Notre crémière, cent ans plus tard était soupçonnée de « mouiller » le lait qu’elle nous vendait. Je me souviens d’avoir, plus tard, frissonné d’avoir pu être à la merci des Poissonnard, les « héros » sans scrupules de Au Bon Beurre de Jean Dutourd.
En 1851 le beurre avait déjà été l’objet de fraudes diverses qui pour nous paraître délirantes n’en sont pas moins révoltantes et dangereuses. Addition de de pomme de terre ! de farine ! de suif ! de craie ! ou d’acétate de plomb dans le beurre !!!! Quand il était pris, la ligne de défense du commerçant était toujours « qu’il ne savait pas ». Quasiment c’est toujours le cas avec Findus et autres participants au scandale de substitution d’une viande par une autre.
C'EST QUE LE BEURRE CA PAIE !
LES ANNEES 2000
Les fraudeurs ne renoncent jamais. Quelquefois la législation crée le terrain favorable à...
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