EFFECTIFS HOPITAUX

les infections nosocomiales ne seront pas diminuees par une augmentation d'effectifs mais par la responsabilite de chacun face aux criteres d'hygiene preconise par les clins et les personnels formes en hygiene......Par contre je suis d'accord pour une augmentation du personnel afin que chaque patient garde son identite et ne soit pas considere comme un numero....Mais chaque jour il faut faire de l'abattage....Quel horrible mot

Une augmentation des effectifs, quant on voit le rapport de la coursvdes comptes sur l'AP-HP, on a du mal a trouver de la coherence, 26jr de RTT, 1,7 opérations par jours, 10% d'effectifs en trop.
Je pense que plutôt que d'augmenter les effectifs, il serait bon de mieux organiser les services, les regrouper par spécialité, etc...

Quand a la manière dont l'hôpital est géré, on ne peut pas laisser l'hôpital avec le tiroir caisse grand ouvert,

la cour des compte??ok mais il faut travailler en milieu hospitalier pour connaitre le mal etre du personnel....Lhopital est deja constitue de services degroupes et certain sont dotes d'un nombre suffisant de personnel quand d'autre souffre de manques......l'hopital a comme bon nombre d'etablissements medicuax des directeurs à tous les etages .....des sous directeurs à chaque palier......des directeurs de ci d'autres de ça dejà là si le menage etait fait une grande economie serait realisee qui permettrait de reviser le fonctionnement de tous ces etablissements ......et de prendre conscience que des humains soignent d'autres humains.....

Pour avoir travaillé plusieurs années en milieu hospitalier, je confirme que le problème n'est pas un problème d'effectif, mais d'organisation.
L'organistion de l'hôpital en France privilégie aujourd'hui un système où on est en sureffectif global constant afin de pouvoir, en cas de creux, aller piocher dans le "pool" de réserve. Le problème est que lorsqu'il y a un creux, genre tout le monde part en vacances en même temps, comme chaque chef de service gère ses billes dans son coin, c'est la pagaille. Cela s'est particulièrement vu lors de l'épisode au combien médiatique de la canicule, qui a alimenté bien des phantasmes.
Si l'on prend par exemple le cas des maisons de retraite, on avait auparavant une aide soignante qui tenait lieu d'infirmière, quelques ash, et basta. Aujourdh'ui il y a 2 ou trois infirmières, médecin coordonateur, 1 AS pour 5 résidents, une psycho, une ergo-thérapeute,etc. ... et malgré cela, la maltraitance est toujours généralisée dans ce genre d'établissement.
Attention, je ne cherche en rien à stigmatiser les soignants, qui sont pour la majorité d'excellents professionnels (je tiens à la dire car de ce que j'ai vécu en tant que patient, ils étaient en majorité vraiment efficaces et pro), mais l'organisation est réellement une énorme lacune de se secteur.
Pour rappel la France consacre 12,5% de son PIB aux soins (1,5% pour la défense à titre de comparaison...); on peut à nouveau s'engager dans la voie du toujours plus de moyen, pas de problème, on se rendra compte qu'au final on y aura perdu encore du temps et de l'argent.
Sonia je reconnais tout à fait mon expérience dans tes propos, à savoir des directeurs à tous les étages. On en viendrait à avoir un directeur du pot de crayon ou de l'imprimante... Tout d'abord sache qu'aujourd'hui en Frane c'est une pratique généralisée; dans toutes les entreprises, on a des chefs, plus que des chefs. Ca permet de calmer la grogne des cadres moyens: pas d'augmentation, mais un titre en bois. Pou l'hôpital c'est un peu différent; fut une époque les établissements étaient gêrés par des soignants (médecins notamment) autoproclamés gestionnaires, avec les résultats catastrophiques que l'on sait au niveau financier.
Puis on a décidé de nommer des administratifs à certains postes décisionnels; en effet pour gêrer un taux d'occupation par rapport à un plan comptable, on a au moins autant besoin de notions de comptabilité que de savoir opérer une jambe. Ces derniers temps on assiste à une marche arrière, et on a donc promu des chefs à tous les niveau, notamment pour permettre aux infirmiers d'avoir des débouchés de carrière (je pense notamment aux anciens surveillants nommés désormais "cadres de santé"). On en revient de toute façon au problème organisationnel de l'hôpital qui, avec des forces de proposition aussi sérieuses et honnêtes que sud santé, n'est pas près d'être résolu.
Très cordialement,
Elric