Un juge des libertés et de la détention (JLD) ordonne la remise en liberté d'un touriste indien en situation irrégulière ? Qu'importe, l'administration l'ignore et le maintient en détention. Dans la torpeur estivale, la fronde de la préfecture de Gironde a failli passer inaperçue. Pourtant, elle est de taille : cette violation d'une décision de justice, une première, est difficilement compatible avec un Etat de droit.
Emmanuel Barast, avocat de Ghotra Bhupinder Singh, ne décolère pas :
« Tout le monde doit respecter le pouvoir souverain des juges, y compris la préfecture, qui préfère s'asseoir dessus. Elle piétine notre Etat de droit. »
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