Nina, une jeune femme victime de viols collectifs, le 19 septembre 2012 devant la cour d'assises du Val-de-Marne. (Photo Jacques Demarthon. AFP)
Témoignage Nina, une des deux parties civiles au procès des tournantes de Fontenay-sous-Bois, se confie à «Libération» alors que le parquet vient d'annoncer qu'il faisait appel.
Par ONDINE MILLOT
Les premières heures après le prononcé du verdict, Nina ne communiquait plus. «Je n’ai pas la force, nous disait-elle d’une voix à peine audible. Ils m’ont tuée.» Et puis, ce matin, un peu plus de 24 heures après la fin du procès des tournantes de Fontenay-sous-Bois, Nina a téléphoné. «Je veux parler. Je veux dire que je suis détruite et que je ne comprends pas. Je ne comprends pas la justice. Je ne comprends pas ce qui s’est passé à Créteil.»
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A Créteil, devant la cour d’assises, dix des quatorze hommes accusés de l’avoir violé, en groupe, de manière répétée, en 1999, ont été acquittés. Les quatre autres ont été condamnés à des peines allant de trois ans avec sursis à un an ferme maximum – pour des viols passibles de...
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suiteVu le comportement de notre propre justice...qu'est ce qui nous permet d'aller donner des leçons à la justice tunisienne ?
Qu'est ce qui nous interdit de violer les femmes puisque la justice ne les défend pas ? Nous pouvons y aller en toute impunité puis ensuite poursuivre nos victimes pour provocation sexuelle.
Elle est pas belle la vie ???
pierrot