Le Conseil constitutionnel a décidé vendredi l’abrogation immédiate de la loi sur le harcèlement sexuel qu’il a jugée trop floue, créant de fait un vide juridique qualifié de catastrophique par les associations féministes.
Aujourd’hui, toutes les procédures en cours pour harcèlement sexuel sont annulées, ont déploré ces associations, criant au «recul historique» des droits des femmes et en demandant qu’une loi mieux formulée soit adoptée de toute urgence après les législatives de juin.
La ministre des Solidarités Roselyne Bachelot abonde elle aussi en ce sens, estimant que la nouvelle Assemblée nationale élue en juin devrait se saisir «en urgence» du dossier. En tant que ministre en charge des droits des femmes, elle «invite la nouvelle Assemblée nationale qui sortira des urnes au mois de juin prochain à se saisir en urgence de ce dossier afin de garantir les droits des salariés et, plus particulièrement, ceux des femmes».
Le socialiste François Hollande s’est peu après engagé, s’il est élu président le 6 mai, à présenter rapidement au Parlement «une nouvelle loi sur le harcèlement sexuel», a indiqué dans...
Lire la suite