Créé le 24-10-2012 à 11h46 - Mis à jour à 12h02
Après quatre mois de négociations, et alors que ses caisses seront vides le 16 novembre, la Grèce poursuit un bras de fer avec ses bailleurs de fonds internationaux pour alléger les conditions de son imminente nouvelle purge d'austérité et réduire sa dette. (c) Afp
ATHENES (AFP) - Après quatre mois de négociations, et alors que ses caisses seront vides le 16 novembre, la Grèce poursuit un bras de fer avec ses bailleurs de fonds internationaux pour alléger les conditions de son imminente nouvelle purge d'austérité et réduire sa dette.
Les trois partis de la coalition gouvernementale sont sortis sans accord mardi soir d'une réunion visant à mettre au point le paquet d'austérité qui doit être soumis au parlement afin de pouvoir débloquer un versement vital de 31,5 milliards d'euros des prêts UE-FMI, avant le 16 novembre.
Les dirigeants des partis de gauche dans la coalition gouvernementale, le socialiste Evangélos Vénizélos et Fotis Kouvelis du Dimar (gauche modérée) ont chacun fait monter les enchères, le Premier ministre conservateur Antonis Samaras en étant réduit à les enjoindre d'accorder leur feu vert pour "sortir le pays de l'impasse" en "cherchant la plus grande unité possible".
M. Kouvelis a souligné qu'il ne voterait pas les réformes de dérégulation du marché du travail réclamées par la troïka représentant les créanciers, Union européenne (UE), Banque centrale européenne (BCE) et Fonds monétaire international (FMI).
En jeu, se trouve notamment le calcul du montant des primes de licenciement, jusqu'à présent assez favorable aux salariés, que la troïka voudrait plafonner via la...
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