Comment lutter contre...

Comment lutter contre l'inégalité salariale entre femmes et hommes?

Les femmes sont payées en moyenne 27% de moins que les hommes. Un comité interministériel se réunit demain, il doit déboucher sur un décret censé améliorer l'égalité entre hommes et femmes dans le monde du travail.

Julie Muret est porte parole d'Osez le féminisme. Elle attend beaucoup de ce comité interministériel, notamment en matière de coordination de toutes les politiques publiques. En effet, depuis 30 ans, "six lois ont été votées en matière d'égalité entre hommes et femmes en milieu professionnel". Il faut selon elle maintenant plus de contrôle et des sanctions vraiment dissuasives, notamment pour "en finir avec le temps partiel subi par la plupart des femmes actives".

Brigitte Grésy est inspectrice générale des affaires sociales. Selon elle, "les employeurs considèrent encore les femmes comme des agents à risque", une expression qui choque volontairement mais qui traduit un stéréotype qui a la vie dure : les employeurs estiment toujours qu'une femme est moins mobile, moins flexible, moins disponible qu'un homme. Brigitte Grésy considère qu'il faut plus de contrainte, un indicateur sur les écarts de rémunération entreprise par entreprise et surtout lutter contre la précarité grandissante des femmes au travail.


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Comment lutter contre l'inégalité salariale entre femmes et hommes?

Les femmes sont payées en moyenne 27% de moins que les hommes. Un comité interministériel se réunit demain, il doit déboucher sur un décret censé améliorer l'égalité entre hommes et femmes dans le monde du travail.

Julie Muret est porte parole d'Osez le féminisme. Elle attend beaucoup de ce comité interministériel, notamment en matière de coordination de toutes les politiques publiques. En effet, depuis 30 ans, "six lois ont été votées en matière d'égalité entre hommes et femmes en milieu professionnel". Il faut selon elle maintenant plus de contrôle et des sanctions vraiment dissuasives, notamment pour "en finir avec le temps partiel subi par la plupart des femmes actives".

Brigitte Grésy est inspectrice générale des affaires sociales. Selon elle, "les employeurs considèrent encore les femmes comme des agents à risque", une expression qui choque volontairement mais qui traduit un stéréotype qui a la vie dure : les employeurs estiment toujours qu'une femme est moins mobile, moins flexible, moins disponible qu'un homme. Brigitte Grésy considère qu'il faut plus de contrainte, un indicateur sur les écarts de rémunération entreprise par entreprise et surtout lutter contre la précarité grandissante des femmes au travail.


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