pierrot Admin
Date d'inscription : 28/03/2011 Age : 80 Localisation : Hérault
| Sujet: Le Sud de l’Europe, futur Danton d’une... Dim 30 Déc 2012, 07:12 | |
| Le Sud de l’Europe, futur Danton d’une révolution économique européenne ? parde Lima samedi 29 décembre 2012 La zone euro baigne dans un système dépassé dont la survie nécessite une Révolution économique Européenne et non quelques mesurettes comme la France en son temps a eu besoin d’une Révolution Française face à un Ancien Régime archaïque dont les timides réformes ne suffisaient plus. Danton déjà nous l’enseignait : « Pour vaincre, il faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ! » Depuis sa création, la zone euro est soumise à une idéologie ordolibérale venue d’Allemagne. L’objectif de ce modèle est de privilégier une politique d’offre plutôt qu’une politique de demande, c’est-à-dire une politique misant sur la compétitivité des entreprises pour mieux exporter, plutôt que sur l’élévation du niveau de vie des travailleurs, qui relance la consommation. On reconnait bien là la stratégie économique des pays du Nord et celle de ceux du Sud. Ces deux modèles nécessitent des politiques monétaires différentes. Or, pour des raisons avant tout politiques, ces pays partagent une monnaie unique, l’euro, devenu Deutschemark-bis par la volonté allemande qui a su imposer sa politique monétaire. La surévaluation de cette monnaie ajoutée à l’exigence d’équilibre budgétaire, et l’interdiction faite aux Etats d’emprunter auprès d’une banque centrale, devient alors une arme idéologique visant à imposer le point de vue économique allemand au reste du continent. Les Etats du Sud ont préféré ignorer ces entraves et ont fait le choix de l’endettement massif pour soutenir leur modèle. Dès lors il y a décalage entre l’idéologie dominante des institutions européennes et la réalité économique de toute une partie des Etats membres. La crise économique de 2008 a mis en évidence ce décalage fondamental. Le système est alors arrivé à bout de souffle. L’idéologie ordolibérale allemande ayant donné le dernier mot aux marchés financiers, les Etats sont soumis aux exigences de rigueur de ces derniers. Ecartelés entre l’exigence de comblement des déficit et l’imposibilité de se financer à bas coût, les Etats ne peuvent plus empêcher le redoublement de la crise au sortir de chaque « sommet européen de la dernière chance ». Ces sommets ne se résument finalement qu’en d’habiles campagnes de communication, où les gouvernements cherchent en même temps à calmer la colère de leurs citoyens et rassurer les marchés. Mais très vite, puisqu’aucune réforme n’est engagée dans le sens de la croissance, c’est-à-dire contre l’ordolibéralisme et contre le fonctionnement actuel... Lire la suite | |
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