pierrot Admin
Date d'inscription : 28/03/2011 Age : 80 Localisation : Hérault
| Sujet: Bruxelles, unique objet de leur ressentiment Mer 27 Fév 2013, 08:54 | |
| Bruxelles, unique objet de leur ressentiment26 février 2013 à 22:06 Silvio Berlusconi, en meeting à Naples le 22 février, durant la campagne électorale italienne. Largement distancé dans les premiers sondages, l’ex-président du Conseil talonne finalement la gauche. (Photo Reuters) Les percées populistes en Italie sont symptomatiques d’une défiance généralisée des peuples contre une UE arc-boutée sur l’austérité. Par MARC SEMO, JEAN QUATREMER Clair rejet d’une certaine Europe réduite à des politiques d’austérité budgétaire, les élections législatives italiennes, marquées par l’envolée du vote protestataire, sont d’abord un symptôme. La maladie n’est pas seulement celle de la péninsule devenue ingouvernable malgré la victoire à la Chambre des députés du centre gauche de Beppe Grillo. «Nous entendons bien le message d’inquiétude émis par les citoyens italiens», a reconnu hier Olivier Bailly, porte-parole de la Commission qui, dans une parfaite langue de bois, n’en a pas moins renouvelé «sa pleine confiance à la démocratie italienne». L’avertissement des urnes est d’autant plus fort que l’Italie était jusqu’ici un pays largement europhile. «L’Europe est devenue un objet de clivage alors que jusqu’ici elle faisait consensus», rappelle Marc Lazar, professeur au Ceri-Sciences-Po. Si les Italiens ont de longue date une piètre estime de leurs politiciens, l’Europe était au contraire perçue comme une garantie, voire comme un recours. Aujourd’hui, elle est vouée aux gémonies par plus d’un Italien sur deux, si l’on cumule les voix recueillies par Beppe Grillo appelant à un référendum sur l’euro, et celles de Silvio Berlusconi pourfendant «les diktats de Merkel». Chassé par la pression des marchés fin 2011, le Cavaliere n’a finalement perdu que d’un cheveu, à peine 100 000 voix… Rejet. C’est donc la consternation qui domine à Bruxelles et dans les principales capitales européennes au vu du résultat des élections italiennes, qualifié de «peu réjouissant», un euphémisme, par Jeroen Dijsselbloem, le ministre néerlandais des Finances et président de l’Eurogroupe. L’Italie, troisième économie de... Lire la suite ici | |
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