« Travail pour tous » / Contre le travaillisme, pas l’abstinence mais le travail sobre ! C Delarue
Après « mariage pour tous » vive le « travail pour tous » (et toutes).
Contre le travaillisme, pas l’abstinence mais le travail sobre !
Le travaillisme profite à la finance ! Le « toujours plus » ne rapporte rien aux travailleurs, mais beaucoup au patronat ! RTT !
NB : Cet article est un peu ancien (juin 2011) mais le contexte incite à sa reprise.
Travaillisme : Le sens des mots n’est pas figé. Un sens peut décliner et un autre apparaître. C’est ici le cas. L’ancien sens peut néanmoins perdurer un certain temps pendant qu’un autre se renforce.
Défendre celui qui travaille dur ! Ici, c’est la droite sarkozyste - comme l’extrême-droite lepéniste - qui agite non seulement la haine de l’étranger mais aussi la haine de son collègue de travail, français de souche ou non. N Sarkozy, au sortir du premier tour de la présidentiel du 22 avril 2012, et à l’approche du premier mai, vient faire l’apologie des « vrais » travailleurs contre les autres, les petits travailleurs les travailleurs « mous », les travailleurs sobres. « Un vrai travailleur travaille ; un faux travailleur est en grève la moitié du temps, au chômage l’autre moitié, alors qu’il pourrait travailler... » N Sarkozy vient flatter, sans payer plus, les travailleurs travaillistes.
Au-delà il s’agit de favoriser l’intensification du travail, le retour au 39 heures. Bref, c’est là une forme de « patriotisme patronal » qui ressemble fort à celui de Marine Le Pen qui met dans un même sac « français » les patrons exploiteurs et les ouvriers français besogneux mais pas les autres ! Pas les étrangers, mais pas plus les travailleurs français « sobres ». Une nouvelle forme de rejet. Si à gauche il y a la haine des riches qui s’enrichissent sans travailler, à droite il y a la haine des travailleurs sobres qui ont le toupet de rester vivant !
Au lieu de stigmatiser les travailleurs « sobres » il ferait mieux de taxer la finance et les riches, augmenter les salaires !
Les écologistes - et d’autres qui le sont moins - incitent à la sobriété dans tous les domaines face à la démesure capitaliste sauf dans un domaine : le travail ! Quid en effet du travail dans ce contexte qui incite à la modération ?
Ne sommes-nous pas, pour tous ceux qui travaillent, des « accros » du travail ? Ici, traditionnellement, on pointe sous ce...
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