Un fonctionnaire de l’UE a prévenu hier (3 décembre) que les négociations avec la Hongrie sur une éventuelle aide financière risquaient d’être gelées et que le pays pourrait faire face à une action en justice s’il s’avérait que sa nouvelle constitution enfreignait les traités européens.
La nouvelle constitution est entrée en vigueur le 1er janvier et est assortie d'une série de mesures qui, selon leurs détracteurs, mettent en péril l'indépendance de la banque centrale, du système judiciaire et des médias. Ces changements devraient également permettre au parti Fidesz du premier ministre hongrois, Viktor Orbán, de renforcer sa position. Le parti de M. Orbán est affilié au Parti populaire européen.
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Budapest lundi (2 janvier), affirmant que ces nouvelles lois étaient relevaient de l'autoritarisme.
Le président de la Commission, José Manuel Barroso, et M. Orbán ont échangé plusieurs courriers à la fin du mois de décembre. Dans ces lettres, M. Barroso mettait en garde le premier ministre et...
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