C'est ce qu'a déclaré le patron d'Airbus, Thomas Enders, au Forum économique mondial de Davos.
Selon les envoyés spéciaux des Echos, malgré l'état actuel du monde, ses 200 millions de chômeurs et ses «troubles sociaux», il y régnait une atmosphère de confiance...
Pour Thomas Enders, président exécutif d'Airbus et membre du groupe Bilderberg, l'Europe ne mène pas assez de réformes, notamment en ce qui concerne le marché du travail. Or c'est le moment ou jamais d'agir : «Il n'y a rien de pire que de gâcher une bonne crise», a-t-il lâché à son auditoire.
Milton Friedman l'aurait approuvé, lui qui avait si bien compris l'utilité des crises pour imposer, de gré ou de force, les potions ultralibérales les plus amères aux populations. «Seule une crise, réelle ou...
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