Le patronat des mines sud-africaines a accepté mercredi le principe d'une révision des salaires des mineurs d'or et de charbon, alors que ce secteur clé l'économie nationale tourne au ralenti depuis août en raison de grèves sauvages émaillées de violences.
http://db2.stb.s-msn.com/i/1C/1DBEF9B4AB8A4341E767F2C0983855_h419_w329_m2_q80_ciVmAPUOS.jpg
"Nous allons travailler dur pour voir ce qu'on peut mettre sur la table. Nous nous revoyons mardi (prochain) et, nous l'espérons, avec des propositions pour traiter ces problèmes", a indiqué à l'AFP Elize Strydom, négociatrice pour le secteur de l'or à la Chambre des mines, à l'issue d'une journée de négociations avec le syndicat national des mines NUM.
"Nous avons 50.000 mineurs en grève sauvage dans le secteur de l'or", une situation qui exige "de trouver une solution le plus vite possible", a-t-elle ajouté.
Les salaires actuels dans les mines d'or et de charbon ont été fixés dans un accord signé l'an dernier par le NUM et la Chambre des mines.
Les mines de platine, où les négociations ont lieu entreprise par entreprise, et où des milliers de mineurs sont également en grève sauvage, ne sont pas concernées.
Cette annonce survient alors que les conflits sociaux paralysent toujours les sites de plusieurs géants du secteur, et que cinq personnes ont encore été tuées dans des violences liées à ces grèves en début de semaine.
Ces mouvements ont débuté après le massacre de la mine de platine de Lonmin à Marikana (nord), où 34 grévistes ont été abattus par la police, plongeant le pays en état de choc.
La commission d'enquête chargée de faire la lumière sur cette tuerie a reporté mercredi une audition cruciale des experts de la police scientifique, à la demande des avocats des familles, qui exigent que les proches des victimes puissent assister à ces audiences. La plupart des proches des victimes vivent dans...
Lire la suite