Notre-Dame-des-Landes : les opposants posent leurs conditionsCréé le 25-11-2012 à 08h16 - Mis à jour à 08h24
L'Acipa demande le retrait total des forces de police du secteur de Notre-Dame-des-Landes avant de réfléchir à un dialogue avec le gouvernement.
A Notre-Dame-des-Landes, samedi 24 novembre 2012. (AFP / JEAN-SEBASTIEN EVRARD)
Le gouvernement va mettre en place "dans un souci d'apaisement" une "commission du dialogue", après les vifs affrontements qui ont fait au moins sept blessés samedi à Notre-Dame-des-Landes et à Nantes, entre forces de l'ordre et manifestants anti-aéroport.
Le gouvernement va confier à la commission "le soin d'exposer" le projet contesté d'aéroport et d'"entendre toutes les parties prenantes", a annoncé Matignon en début de soirée samedi.
Mais un peu plus tard dans la nuit, l'Acipa, principale organisation d'opposants au projet d'aéroport, a affiché ses exigences: "Nous voulons le retrait total des forces de police du secteur de Notre-Dame-des-Landes, c'est la première condition pour qu'on puisse réfléchir à un dialogue avec le gouvernement", a déclaré Julien Durand, le porte-parole de l'association.
Week-end de répression
Le niveau de violence avait monté d'un cran samedi. Outre les opposants blessés, un CRS a perdu connaissance après avoir été touché par un pavé devant la préfecture à Nantes, selon le ministère de l'Intérieur. Sur le site de Notre-Dame-des-Landes, deux gendarmes et...
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